Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/267

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Manicamp.

Comment ?…

Folleville, riant.

Il y a un obstacle… Devinez…

Manicamp.

Ah ! mon Dieu… le notaire est mort ?…

Folleville, riant de plus en plus.

Non… pas ça… c’est encore plus drôle… Votre fille…

Manicamp.

Eh bien ?

Folleville, éclatant.

Elle est enlevée !

Manicamp.

Hein ?

Il court à la porte du cabinet dans lequel il a enfermé sa fille.

Folleville, sur le devant.

C’est à crever de rire.

Manicamp.

Partie !… avec Chatenay sans doute… Vite… il faut courir…

Il remonte à la porte du fond à droite et se trouve arrêté par un domestique qui lui remet une lettre.

Le Domestique.

De la part de Monseigneur le prince de Conti.

Manicamp.

Mon illustre protecteur !

Le Domestique.

Monseigneur me charge de rassurer M. le marquis… Par son ordre, mademoiselle Berthe vient d’être ramenée à l’hôtel.

Manicamp.

Ah !