Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 04.djvu/477

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Saturnin.

Comme ça, vous voilà ici ?…

Paul.

Moi ?… non !… c’est-à-dire… Et Madame ?… comment va-t-elle ?…

Saturnin, pataugeant.

Comme vous voyez… je suis un peu enrhumé…

Paul.

Allons, tant mieux ! tant mieux !

Saturnin.

Merci ! merci bien ! (Apercevant l’ombrelle que Paul a mise sous son bras.) Qu’est-ce que vous tenez là ? une ombrelle !

Paul, à part.

Bigre ! (Haut.) Tiens ! c’est vrai… qu’est-ce qui m’a mis ça sous le bras ?… elle est à vous.

Il la lui met sous le bras.

Saturnin, la lui rendant.

À moi ? pas du tout.

Paul, à part, cassant l’ombrelle en deux et mettant les morceaux dans sa poche.

Que le diable t’emporte ! (Haut à Saturnin.) Je la rendrai au garçon !

Saturnin, à part, effrayé.

Je crois qu’on a remué au numéro 9.

Paul, regardant le numéro 8.

Pourvu que la fleuriste ne vienne pas s’épanouir ici !… j’ai envie de filer !… (Haut.) Est-ce que vous dînez ici, beau-père ?

Saturnin.

Moi ? par exemple !… en cabinet particulier !…