Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/153

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Cordenbois.

Moi, non plus !

Léonida.

Mais nous nous connaissons !…

Cocarel.

Ah bah !

Cordenbois.

Nous jouons la bouillotte depuis vingt ans !…

Léonida.

Si c’est pour ça que vous m’avez fait venir à Paris ?

Cordenbois.

Rendez-moi mes cinq louis !

Cocarel, les calmant.

Mais non !… mais non !… j’en ai d’autres… les plus beaux partis de France !

Cordenbois.

Allez au diable !

Il sort avec mauvaise humeur.

Léonida.

Je repars à l’instant… rendez-moi ma robe !

Cocarel.

Attendez donc !… celui-là ne compte pas !… l’autre, celui pour lequel je vous ai écrit… dans une haute position… il est là…

Léonida.

Ah !

Cocarel.

Un jeune homme charmant ; je vais le chercher.

Il sort par le fond.