Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/195

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La voix de Théréson, en dehors de la porte du fond, appelant avec un accent provençal très prononcé.

Mietto !

La voix de Miette, plus éloignée ; même accent.

Plaît-y ?

Antoine, à part.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Théréson, ouvrant la porte et parlant à la cantonade.

Allons ! arrive ! dépêche-toi… que c’est ici !

Elle entre.

Miette, arrivant.

Un moment ! qu’on glisse dans ces escaliers… que j’ai manqué de me casser le cou.

Elles sont toutes deux chargées de paniers, de bottes, de petites caisses.

Antoine, à part.

Ce sont les dames qu’on attend.

Théréson, l’apercevant.

Té ! un domestique homme !

Miette.

Bagasse ! bon genre !

Théréson, à Antoine.

Eh ! bonjour, mon bon ! comment que ça va ? tu ne me remets pas ?

Antoine.

Mais…

Théréson.

Ca ne m’étonne pas… tu ne m’as jamais vue…

Miette, riant à se tordre.

Hi hi hi !