Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/205

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Beautendon, vivement.

Jamais ! jamais !…

Il dépose les bagages au fond, à gauche.

Madame de Sainte-Poule, voyant Godefroid, et avec ironie.

Ah ! M. Godefroid !… nous craignions qu’il ne fût indisposé…

Beautendon, revenant vivement.

Nullement. (À part.) C’est une pierre ! (Haut.) Il vous a fait arranger et une chambre… c’est un petit temple ! (Appelant.) Antoine ! Antoine !

Antoine, sortant de la chambre de droite, à part.

Tiens !… en voilà d’autres !

Beautendon, aux dames, en montrant la chambre de droite.

Par ici, mesdames !

Elles remontent pour prendre leurs bagages.

Antoine, bas, vivement à Beautendon.

Pas par là… il y a du monde.

Beautendon, bas.

Comment ? qui ça ?

Antoine, bas.

Une jeune veuve dont le mari a été mangé aux câpres.

Beautendon.

Hein ?

Antoine.

Une dame Marcasse !

Beautendon, terrifié.

Ah ! mon Dieu !

Madame de Sainte-Poule.

Viens, ma fille…

Elles se dirigent vers la droite.