Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/237

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Beautendon.

Oh ! madame !… jusqu’à son dernier morceau !

Théreson, attendrie.

Bonne biche !

Beautendon.

J’étais son matelot de confiance… il avait coutume de m’appeler son bras droit.

Théréson, regardant son bras manchot.

Ah ! ça m’étonne bien.

Beautendon, comprenant.

Ah ! oui !… ce sont les Cafres… Vous voyez… ils m’ont un peu commencé… on était au dessert, dont je faisais les frais… lorsqu’une tribu ennemie les attaqua… alors, je profitai de la mêlée pour sauver… mon reste !

Théréson.

Et Marcasse ?…

Beautendon.

Je vous apporte ses dernières volontés !…

Théréson. — Ses dernières volontés ! — Ah ! je jure sur ses cendres de m’y conformer… Donne-moi le papier.

Beautendon, à part.

Oh ! saprelotte !… (Haut.) Non… dans ce pays-là, le papier manque… on écrit sur l’écorce des arbres et il est défendu de les emporter…

Théréson.

Parle alors !

Beautendon.

"Strombolino !… m’a-t-il dit… c’est mon nom… retourne