Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 05.djvu/463

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Fernande.

Je n’y comprends rien… Tantôt il m’attire, puis il me repousse… Il m’appelle sa fille, puis il se reprend pour me dire Mademoiselle.

Isidore.

Le pauvre homme ! Il se doute de la chose !

Fernande.

Quelle chose ?

Isidore.

Rien !… ça ne peut pas s’expliquer… mais il y a peut-être encore un moyen… (On entend Pénuri dans la coulisse.) J’entends M. Pénuri, laissez-moi avec lui.

Fernande.

Ne soyez pas trop longtemps…

Elle sort.


Scène XVIII

Pénuri, Isidore
Pénuri, à lui-même.

Je viens de manger un morceau… j’ai profité de cela pour interroger la bonne. (Souriant.) Elle m’a allongé une gifle : c’est une fille qui veut se marier.

Isidore.

Monsieur Pénuri !

Pénuri.

Tiens ! c’est le marié ! Mon ami, vous devriez prendre quelque chose, ce contrat menace de se prolonger.