Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/109

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Courtin.

Ni moi ! Je ne déjeunerai pas.

Desbrazures, à part.

C’est drôle, ils sont moins aimables que tout à l’heure.

Vatinelle, bas à Courtin et à Amélie.

Ah ! ce n’est pas gentil ! Vous nuisez à mon avancement.

Amélie, bas à Vatinelle.

Monsieur, pourrais-je enfin vous parler ?

Vatinelle.

Jamais en semaine. Dimanche, de neuf heures à neuf heures et demie. (Haut.) À table, mon cher Desbrazures !… Passez donc.

Desbrazures, à part.

Elle me gêne bien, ma demi-bouteille.

Vatinelle, à part.

C’est égal, je voudrais bien savoir ce qu’il a dans sa poche.

Il sort à la suite de Desbrazures.


Scène X

Courtin, Amélie ; puis Lorin
Amélie.

Eh bien, mon père ?

Courtin.

Que veux-tu !… Ce n’est pas ma faute ! Je ne lui ai pas dit de se faire courtier d’assurances.