Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/140

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Alidor.

La petite ! (À Marie.) Mademoiselle… voilà donc que vous êtes venue faire un tour par chez nous !

Marie, interdite.

Mais… oui, monsieur.

Alidor.

Tant mieux !… tant mieux !… tant mieux !…

Il tire de sa gibecière un gros morceau de pain et une tranche de lard et mange.

Montdésir, le regardant.

Qu’est-ce qu’il fait ?

Marie, bas à son père.

Papa, il mange !

Montdésir, bas.

Je le vois bien ! (À part.) Après ça, on m’a prévenu… la première fourchette du Morbihan !

La Marquise, bas à son fils.

Laisse donc cela ! nous allons déjeuner !

Alidor.

Ah ben ! non !

Marie, à part, regardant son pain.

Ah ! c’est du lard !

Montdésir.

Vous me paraissez doué d’un bel appétit.

Alidor.

Des fois !… j’ai l’estomac qui me grenouille !

Marie, étonnée.

Grenouille ?…