Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/141

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Montdésir, bas à sa fille.

C’est du bas-breton !

La Marquise, bas à son fils.

Au moins sois aimable avec ta prétendue… tu ne la regardes seulement pas…

Elle lui ôte son pain, qu’elle pose sur la table.

Alidor.

Vous allez voir ! (À Marie.) Mademoiselle est sans doute chasseur ?

Marie.

Moi ?… non, monsieur !

Alidor.

Ah ben, moi, je le suis ! Ce matin, je me dis : "Puisque le papa Montdésir est arrivé… le mien… mon désir !… serait de lui faire manger un lièvre avec des petits oignons ! "

Montdésir.

C’est d’un bon sentiment !

Alidor.

Je prends quatre chiens… Cabaret, Ramonot, Fanfare et Ravaude… celle qui est incommodée… elle a…

Montdésir, vivement.

Oui… je sais…

Alidor.

Nous entrons sous bois… (Appelant ses chiens.) Holà… mes bélots !… fouille ! fouille !… fouille !… approche ! approche !… froutt !

Montdésir.

Hein ?

Alidor.

Un grand coquin de lièvre rouge me part à soixante