Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/193

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par le fond avec le domestique. Track alors s’approche de Rosa et lui présente l’éventail.) Tenez, chère… j’ai réparé ma maladresse.

Rosa, regardant l’éventail.

Oh ! le bel éventail !… Il ne fallait pas vous presser.

Elle pose l’éventail sur le guéridon, se lève et remonte à gauche.

Minette.

Et cette potiche… vrai Japon !

Track, à part.

Minette ! (L’appelant.) Pst !… ici !

Minette, se levant.

Moi ? (À part, s’approchant.) Si on ne dirait pas qu’il appelle Ravaude !

Track, bas à Minette.

Vous êtes-vous amusée hier à l’Hippodrome ?

Minette.

À l’Hippodrome ?… je n’y suis pas allée…

Track.

Ah ! toujours !… toujours des mensonges !…

Il frappe avec force de sa canne sur le guéridon.

Alidor, entr’ouvrant la porte de gauche et paraissant.

Hein ?

Rosa, se jetant vivement devant la porte qu’elle referme.

Oh !

Track, se retournant.

Quoi ?…

Rosa, collée contre la porte.

Rien !… vous me faites des peurs !