Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/243

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Rosa, arrivant vivement de la gauche.

Qu’est-ce que ce moricaud qui me fait des signes ?

Mouillebec et Alidor.

Un moricaud ?

Mouillebec va voir au fond.

Rosa.

Un nègre… que j’ai rencontré à la grille du parc… il a voulu me parler… mais je me suis sauvée… (Regardant Alidor.) J’aime mieux les blancs, moi !

Mouillebec, venant au milieu.

Demain, il ne rôdera plus personne par ici, ni blancs ni noirs…

Rosa.

Comment ?

Mouillebec.

M. Track… votre crocodile… va planter des corbeilles de pièges à loup…

Rosa et Alidor.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Mouillebec.

Des petites machines en fer… avec un ressort en acier… Dès qu’on met le pied dessus… dzing ! ça casse la jambe !

Rosa.

Par exemple !

Alidor.

Mais c’est une bourrique ! (Gesticulant avec sa fourchette.) Qu’il ne m’asticote pas ou sinon… (Il se pique la joue avec sa fourchette.) Oye !