Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/257

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Rosa, à Alidor et à Mouillebec.

On n’est pas cornichon comme ça (Frappant sur sa poitrine.) Mais vous n’avez donc rien là ?… Mais vous ne sentez donc pas votre cœur qui bat ?

Alidor.

Continuez !

Mouillebec.

Continuez !…

Rosa.

Votre sang qui bout ?… votre main qui brûle ?

Mouillebec et Alidor, se montant.

Oh ! oh ! oh !

Rosa.

Vous êtes donc des bonshommes de pain d’épice ?

Alidor.

Non ! du soufre ! du salpêtre !

Mouillebec, à part.

Elle est corrosive, cette femme ! (Haut et brusquement à madame Taupin.) Ne vous en allez pas, vous !

Madame Taupin.

Hein ! Alphonse ?…

Alidor.

Cré nom ! j’ai des pétards dans les veines.

Mouillebec, exalté.

O Tibulle ! ô Catulle ! ô Paul de Kock !

Air des Néréides

Alidor

Sur mon cœur (bis) !
Que tout cède à mon ardeur !