quoi ! ma ruine ! ni chiens ni chats à tondre… on craindrait de leur-z-y procurer la grippe ! Et ce pavé… regardez-moi ce pavé !… pas une miette de crotte ! qué sale temps ! (Il se remet à souffler dans ses doigts.) Pristi ! pristi !… que ça pince !
Scène II
Criqueville arrive de la gauche, il est drapé dans un manteau et s’avance jusqu’à la rampe d’un air sombre.
C’est moi !… je suis venu pour me fiche à l’eau !… ça n’est pas drôle, mais c’est comme ça ! Cet endroit me paraît propice… j’y venais pêcher à la ligne de mon vivant… Allons !
Cirer… monsieur ?
Criqueville. — Que le diable l’emporte, celui-là !… il va me gêner… il est capable de me repêcher pour avoir la prime… Bah ! c’est sitôt fait ! (Il ôte son manteau et paraît en pantalon blanc et veste de nankin. — À Antoine.) Mon ami, voulez-vous me faire le plaisir de me garder mon manteau… jusqu’à ce que je revienne ?
Antoine, regardant le costume de Criqueville avec étonnement.
— Tiens !… Monsieur a trop chaud ?
Oui… (À part.) C’est tout ce qui me reste de ma garde-robe.