Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/269

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Antoine, àpart.

C’est un Russe !

Criqueville.

Allons, voilà le moment ! (Il fait quelques pas vers le parapet et s’arrête.) Eh bien, c’est particulier… Est-ce que j’aurais la venette ? (Résolument.) Allons donc ! (Il court vivement vers le parapet et s’arrête.) Ah ! sapristi ! la Seine est prise !… voilà un guignon ! (Redescendant.) Je ferais peut-être bien d’attendre le dégel ? Non… j’ai un moyen… (Allant à Antoine.) L’ami !… Hé ! décrotteur !

Antoine.

Cirer… monsieur ?

Criqueville.

Non… dis-moi… Sais-tu casser la glace ?

Antoine, étonné.

S’il vous plaît ?


Scène III

Criqueville, Antoine, Catiche

Catiche entre par la gauche précédée d’un commissionnaire qui porte sa malle. Le jour se fait peu à peu.

Catiche, au commissionnaire.

Holà ! oh ! l’homme !… un instant !

Criqueville.

Allons, bon ! on vient nous déranger !

Catiche, à Criqueville.

Monsieur, pourreriez-vous me lire c’t adresse-là, s’il vous plaît ?