Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/294

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Catiche, apercevant Criqueville.

Tiens ! mon pays ! (Voulant l’embrasser.) Monsieur, voulez-vous permettre ?…

Criqueville.

Plus tard… au jour de l’an.

Catiche.

Dites donc, j’ai déjà fait deux maisons… depuis que je vous ai vu… Ils veulent tous des cuisinières qui sachent faire la cuisine !

Criqueville.

C’est absurde !… Eh bien, dis que tu la sais… tu l’apprendras après.

Catiche.

Vous croyez ?

Pagevin, achevant de lire la lettre.

Les renseignements sont bons… (À Catiche.) Que savez-vous faire ?

Catiche, hésitant.

Dame !… (Sur un signe de Criqueville.) Tout !… et la pâtisserie aussi !

Pagevin.

Très bien ! je vous arrête !

Catiche, à part.

Tiens ! ça y est !

Criqueville, à part.

En voilà un qui mangera de l’omelette !

Catiche, criant au fond à la cantonade.

Hue !… là-bas !… arrivez !

Pagevin.

Est-ce qu’elle amène un âne ?