Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/314

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Pagevin, entrant par le fond.

Eh bien !… où allez-vous donc ? vous oubliez la petite note…

Il présente un papier à Criqueville.

Criqueville.

Quoi ?

Pagevin.

La petite facture, six cent soixante-trois francs.

Criqueville.

C’est bien… je vérifierai…

Pagevin.

Pardon… je ne vends qu’au comptant !…

Criqueville, à part.

Sapristi ! est-ce qu’il faudrait reprendre ma veste de nankin ? (À Pagevin.) Vous n’auriez pas la monnaie d’un billet de mille francs ?

Pagevin.

Si, monsieur…

Criqueville.

Très bien !… je vais la chercher !

Fausse sortie.

Pagevin, l’arrêtant.

Mais puisque je vous dis que je l’ai !

Antoine, à Criqueville.

Puisqu’il l’a !

Pagevin.

Veuillez me remettre votre billet, et…

Criqueville, cherchant dans toutes ses poches.

Oui… certainement… (À part.) Quel diable d’air faut-il lui chanter à celui-là ?