Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/315

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Pagevin.

Eh bien ?

Criqueville.

Oui… (À Pagevin très ahuri.) Dieu ! le joli gilet !… Ah ! le beau gilet ! (À part.) Non !… c’est l’air de l’autre !

Pagevin.

Vous dites ?

Criqueville.

Je regarde mon groom !… quelle admirable livrée !

Pagevin, offrant toujours sa facture.

Si vous vouliez…

Criqueville, à Antoine.

Tourne-toi ! Quelle coupe ! quelle élégance !… C’est-à-dire que Dusautoy ne vous va pas à la cheville !… On devrait signer ces choses-là… comme un tableau ! Pagevin fecit !

Pagevin.

Vous êtes bien bon… c’est six cent soixante-trois francs.

Criqueville, à part.

Allons, il n’aime pas cet air-là !

Pagevin.

Elle est acquittée !

Criqueville.

Tout à l’heure !… Ah çà ! mais je remarque une chose… rien à la boutonnière !

Pagevin.

Moi ?… Oh ! monsieur !… dans mon humble profession.

Criqueville.

Vous ne l’avez peut-être jamais demandée ?