Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/333

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Bartavelle.

Ce cher ami !

Arthur.

Ce bon Criqueville !

Montdouillard, avec expansion.

Albert… voulez-vous un cigare…

Criqueville.

Volontiers, Montdouillard.

Montdouillard.

Appelez-moi Sulpice !

Il remonte.

Arthur, bas à Criqueville.

Jetez donc ça… Montdouillard est un cuistre… il ne fume que des deux sous… Tenez, en voici un… pur havane.

Il lui présente son porte-cigares.

Criqueville, acceptant.

Merci… demain, je vous ferai goûter des miens.

Arthur remonte.

Bartavelle, bas, à Criqueville.

Ne fumez pas ça… c’est un havane fabriqué à Bruges. (Offrant son porte-cigares.) Voilà le vrai havane !

Criqueville.

Trop aimable… (Offrant un cigare.) À mon tour, permettez-moi de vous en offrir un… c’est du sucre ! (À part.) Celui de Montdouillard… le deux-sous-tados !

Bartavelle, l’examinant.

Comme il est noir !

Criqueville.

Il est fait par les nègres ! (À Bartavelle qui se dispose à l’allumer.) Non !… ce soir, avant de vous coucher ! (À part.)