Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/375

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Saint-Putois.

Certainement… quant à moi, je n’y vois pas d’obstacle… je vous préfère même à tous les autres.

Kerkadec, qui est entré, cherchant son coussin.

Tiens !

Criqueville, inquiet, à part.

Saprelotte !

Kerkadec, cherchant son coussin.

Où donc est-il passé ?

Saint-Putois, à part.

Au moins il ne fera pas la cour à ma femme, celui-là !

Criqueville, inquiet, à part.

Et l’autre qui cherche son coussin !

Saint-Putois.

Mais vous savez… je ne puis disposer seul de cet emploi ; il faut l’adhésion de mon collègue, M. de Flavigny…

Criqueville.

N’est-ce que cela ?… (Offrant vivement sa lettre.) Voici son apostille.

Saint-Putois.

Déjà ? Eh bien, tant mieux ! Voyons !… (À part, décachetant la lettre.) Ces bossus sont malins !

Kerkadec, cherchant partout.

Sapristi !… on me l’a volé !

Criqueville, s’éloignant de Kerkadec.

Que le diable t’emporte, toi !

Saint-Putois, à part, après avoir lu la lettre.

Ah ! le pauvre garçon ! c’est dommage.

Il froisse le papier et le jette à terre.