Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/390

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Criqueville.

Non ! ça n’est pas possible !

Montdouillard.

Je vous dis que je comprends… c’est parce que je vous ai refusé des actions de mon emprunt valaque.

Criqueville.

Ah ! votre emprunt !… vous ne le tenez pas encore.

Montdouillard.

Non, mais dans trois jours… Nous n’avons pas de concurrents.

Criqueville.

Qui sait ?…

Montdouillard, très inquiet.

Hein ?… qu’est-ce que vous dites ?

Criqueville.

D’ici là… une autre compagnie peut se former.

Montdouillard.

Petit… vous savez quelque chose !

Criqueville.

Peut-être.

Montdouillard, à part, très ému.

Sapristi ! une affaire magnifique… (Haut.) Voyons, Criqueville… parlez… Albert ! mon Albert !…

Criqueville.

Non, Sulpice…

Montdouillard.

Nous déjeunerons demain ensemble.