Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/391

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Criqueville, froidement.

Merci ! je ne déjeune plus !

On entend l’orchestre.

Montdouillard, vivement.

Allons, l’orchestre !… nom d’un petit Mouzaïa !… et moi qui ai invité ma prétendue. (À Criqueville.) Je vais revenir, je vais revenir !…

Criqueville.

Je n’y tiens pas !

Montdouillard, à part.

Une autre compagnie !… quelle tuile !…

Il sort très agité par le fond, à gauche.

Renaudier, venant des salons par la porte de droite, et aspirant l’air.

Toujours la bergamote !… il est ici !… Ah ! par là !

Il disparaît par la porte où Montdouillard est sorti.

Criqueville, seul.

Qu’est-ce qu’il renifle donc, le beau-père ?… Mais ça ne va pas du tout… pas de dot, pas de place !… Je mords… mais je mords dans le vide !


Scène VI

Criqueville, Antoine ; puis Flavigny

Antoine entre par le fond avec un plateau de rafraîchissements.

Criqueville, l’apercevant.

Antoine !… qu’est-ce que tu fais ici, toi ?