Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/97

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Vatinelle.

C’est bien aimable à vous, cher monsieur, d’avoir accepté notre invitation.

Amélie.

Mon mari ne pouvait me faire un plus vif plaisir.

Courtin.

C’est non seulement un plaisir, mais un honneur.

Desbrazures, remerciant.

Ah ! monsieur… madame… (À part.) Ils sont très aimables, ces gens-là.

Courtin, à part.

Il a le front intelligent ! (Haut, avec empressement.) Permettez que…

Desbrazures.

Ne vous donnez pas la peine !

Courtin.

Vous êtes ici chez vous.

Vatinelle.

Comme dans votre bureau.

Desbrazures, à Amélie.

Alors vous permettez ?…

Il met une calotte semblable à celle de Vatinelle.

Courtin, à part, montrant le parapluie.

Un homme qui occupe de si hautes fonctions ! Quelle simplicité !

Desbrazures, à part.

Il est bien logé, Vatinelle… Tapis partout… moi qui croyais venir dans un petit ménage d’employé.

Il enfonce le goulot d’une bouteille qui sort de sa poche.