Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 08.djvu/98

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Courtin, qui a vu son mouvement, approchant une chaise à Desbrazures.

Vous cherchez quelque chose ?

Desbrazures, assis.

Non, rien… merci. (À part.) C’est une demi-bouteille de champagne que j’avais apportée pour faire une surprise au dessert.

Il l’enfonce de nouveau.

Courtin, s’asseyant.

Vous nous faites un grand sacrifice, monsieur Desbrazures, en vous arrachant à vos nombreuses occupations.

Desbrazures.

Le fait est que nous sommes bien occupés dans notre partie.

Vatinelle, derrière Desbrazures.

Très occupés… très occupés !

Courtin.

Ah ! et quelle partie ?

Desbrazures.

Vous savez bien !

Vatinelle, à Courtin.

C’est la même.

Courtin, à Amélie.

C’est la même… Je m’en doute… Moi, j’ai toujours admiré les rouages des grandes administrations. Dans les chemins de fer… par exemple…

Desbrazures.

Je n’y suis allé qu’une fois en chemin de fer… C’était à Creil !