Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/329

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Tacarel.

Comment !… vieillard ? il n’a que quarante-neuf ans !

Madame Champbaudet.

Alors il est bien fatigué…

Tacarel.

Il paraît comme cela le matin… à jeun… mais aux lumières, il est splendide !

Madame Champbaudet.

Oh ! peu m’importe !… pour ce que je veux lui dire.

Tacarel ; étonné.

Hein ?

Madame Champbaudet, tendrement.

Paul !… Laissez-moi vous appeler Paul…

Tacarel.

Mais…

Madame Champbaudet, avec passion.

Oh ! qu’il est beau, mon Paul !

Tacarel, à part.

Ah çà ! est-ce qu’elle voudrait déjà… chagriner Durozoir ? C’est trop tôt !

Madame Champbaudet.

Je vous quitte… pour un instant… je vais faire part à mes amies de pension de la nouvelle, de la grande nouvelle… Je reviens… À bientôt, mon Paul… à bientôt !… (En sortant.) Ah ! je n’ai que vingt-cinq ans !

Elle entre à gauche.