Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/356

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Madame Carbonel.

C’est possible… quand on n’a pas autre chose à y mettre… J’ai mes albums, mon stéréoscope… Il manque un vase avec des fleurs.

Carbonel.

Il y en a un dans le salon de madame Césénas.

Madame Carbonel.

J’en achèterai un pour mercredi prochain.

Carbonel, mettant des bougies aux candélabres.

Décidément, c’est le mercredi que tu as choisi pour être notre jour ?

Madame Carbonel.

Sans doute.

Carbonel.

Et c’est aujourd’hui notre début… l’inauguration. Crois-tu qu’il nous vienne du monde ?…

Madame Carbonel.

Certainement !… j’ai envoyé des cartes à toutes nos connaissances, avec ces mots : "Madame Carbonel restera chez elle le mercredi ! "

Carbonel.

Oui, et pourquoi pas "M. et madame Carbonel ? "

Madame Carbonel.

Quand on dit madame… cela signifie monsieur, puisque nous ne faisons qu’un.

Carbonel.

C’est juste !

Madame Carbonel.

Eh bien, Joséphine, et ce feu ?…