Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/385

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Berthe.

Ah ! quel bonheur !… (Appelant.) Joséphine, mon chapeau !

Joséphine entre avec un mantelet et un chapeau ; elle habille Berthe ; les dames remontent.

Edgard.

J’ai envie d’aller voir ça aussi… Je me jette dans un coupé…

Carbonel.

Un coupé… vous ?… un homme seul… pourquoi ne prenez-vous pas l’omnibus ?…

Edgard.

Tenez !… vous, à la première vacance, je vous fait nommer de mon conseil.

Carbonel.

Mais je n’y serais pas plus mal placé qu’un autre… et je vous dirais comme votre président : "Mariez-vous, monsieur Edgard. "

Lucie, s’approchant.

Ah ! oui ! monsieur Edgard, mariez-vous. (À part.) Ca nous fera un bal !

Berthe, redescendant.

Ah ! mariez-vous, monsieur Edgard, je vous en prie.

Edgard, à part.

Ces petites, elles me dévorent des yeux ! (Haut.) J’y songerai, mesdemoiselles. (Les regardant toutes deux avec expression.) J’y songerai.

Césénas.

Adieu, chère madame.