Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/394

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ACTE II

Salon très brillamment meublé. — Confidents de chaque côté. — Portes au fond, ouvrant sur un autre salon. — Entre les deux portes une cheminée surmontée d’une glace sans tain. — Portes latérales. — Au lever du rideau, aspect animé d’un bal. — On va et vient dans les deux salons. — Musique. — Des cavaliers invitent des dames, d’autres causent.


Scène première

Edgard, Invités, Madame Césénas ; puis Césénas, Madame Carbonel
Edgard, assis sur un confident à droite.

Ce bal est délicieux, tout est d’un goût parfait ! Les toilettes, les coiffures… c’est colossal !…

Césénas, entrant.

Allons, messieurs, vous n’entendez donc pas l’orchestre ?… La main aux dames. (Invitations. On sort.) Notre bal commence à s’animer… il sera charmant !…

Madame Carbonel, entrant très agitée.

Comprenez-vous cela ?… M. Maurice qui n’est pas arrivé.

Césénas.

Un peu de patience, chère madame : il n’est pas dix heures.