Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/41

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mouvante… surtout lorsque, après le mariage, j’ai demandé la parole à M. le maire pour décorer mon chancelier…

Blanche, à Dupaillon.

Remerciez-le.

Le Marquis, à Dupaillon qui s’est approché de lui.

C’est cinquante francs que vous me devez.

Dupaillon, se fouillant.

Cinquante francs ? Pardon, j’ai oublié mon porte-monnaie.

Le Marquis, contrarié.

Ils oublient tous leur porte-monnaie.

Il remonte.

Gargaret, admirant la décoration de Dupaillon.

C’est joli ! ça a l’air d’un petit morceau d’omelette.

Il remonte.

Albert, bas à Lucie.

Un billet dans la canne !

Il s’éloigne vivement.

Dupaillon, bas à Blanche.

Oh ! merci… Un billet dans la canne !

Le Marquis.

Maintenant, qu’on me laisse… J’ai à causer avec Gargaret… mon neveu…

Gargaret, à part.

C’est pour me compter la dot.

Le Marquis, aux hommes.

Vous trouverez par là du madère… du malaga… du vin de Mosquitos.