Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/456

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Lucie, entrant avec un bouquet à la main.

Ah ! messieurs… quelle charmante surprise !…

Maurice, saluant.

Mademoiselle !… (Bas à son père.) Regardez-la donc !

Duplan, qui était occupé à se moucher.

Laisse-moi donc me moucher !

Maurice.

vous aimez les fleurs, mademoiselle ?

Lucie.

Je les adore… celles-là surtout. (À part.) C’est M. Jules qui me les a cueillies !

Maurice, madrigalant.

Je ne suis pas surpris, mademoiselle, de vous voir aimer les fleurs, car…

Lucie.

Ah ! non !… ne vous donnez pas la peine, à la campagne…

Maurice.

Quoi ?…

Lucie.

Vous allez chercher une comparaison entre mon bouquet et ma personne.

Maurice, un peu démonté.

Mais… la comparaison… se présente d’elle-même, mademoiselle…

Lucie.

Allons… faites-la, puisque vous y tenez… mais dépêchez-vous !