Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/459

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Duplan. Quel âge a-t-elle ?

Pérugin. Vingt ans… bientôt.

Duplan.

Eh bien, mais voilà le moment de songer à son établissement. (À part.) J’ai trouvé un biais. (Haut.) Et s’il était dans vos intentions de la marier… je pourrais peut-être vous proposer…

Jules, entrant par le fond.

Je viens de planter les piquets ; demain, nous commencerons les travaux… Ah ! monsieur Duplan.

Il lui serre la main.

Pérugin, à part.

L’architecte !

Madame Pérugin, bas à son mari. Si Maurice le voit… tout est perdu !

Pérugin, bas.

Il faut le cacher ! attends ! (Haut à Jules.) Mon ami… j’ai réfléchi… au lieu d’un kiosque ordinaire, je voudrais un kiosque chinois.

Jules.

Ah diable ! ça va modifier mon plan.

Pérugin.

Entrez là, dans mon cabinet… Personne ne vous dérangera.

Il le pousse à gauche.

Jules.

Un kiosque chinois !