Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/473

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Madame Pérugin.

Comment ! déjà ?

Carbonel.

Ville-d’Avray est loin.

Pérugin.

Faites au moins le tour du jardin.

Madame Carbonel.

Volontiers… nous prendrons Berthe en passant…

Ils remontent.

Edgard, entrant.

Tiens ! M. et madame Carbonel… je ne m’étonne plus si Maurice est ici…

M. et Madame Carbonel.

Maurice !

Madame Pérugin, à part.

L’imbécile !

Pérugin, de même.

L’animal !….

Edgard.

Est-ce qu’il est parti ?…

Madame Pérugin, lui faisant des signes.

Mais vous savez bien que nous ne l’avons pas vu.

Pérugin, faisant des signes :

Depuis cinq jours.

Edgard.

Ah ! C’est colossal… Je lui ai serré la main tout à l’heure.

Madame Carbonel.

Il suffit, madame… nous savons ce que nou