Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/483

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ieux ! (À part.) C’est à dévorer son mouchoir. (Regardant sa montre.) J’ai le temps d’arriver pour le train.

Il se lève doucement, prend sa canne et gagne sur la pointe du pied la porte du fond, près de laquelle se trouve son chapeau. Il disparaît pendant que Pérugin s’est levé pour aller au piano tourner le feuillet.

Jules, entrant par la gauche charmé par la musique ; à part.

Elle est au piano !…

Il vient sans bruit prendre la place laissée vide par Maurice. Pérugin et sa femme écoutent avec extase. Duplan s’est endormi.

Pérugin, qui a repris sa place.

Charmant ! charmant ! n’est-ce pas ? (Il se retourne vers la chaise de Maurice.) Jules ! Eh bien, et l’autre ?

Madame Pérugin, se levant vivement.

M. Maurice ?

Jules.

Je n’ai vu personne.

Pérugin, qui s’est précipité vers la fenêtre.

Le voilà… il court sur la grande route !

Madame Pérugin.

Parti !…

M. et Madame Pérugin, secouant Duplan.

Monsieur Duplan ! monsieur Duplan !

Duplan, se réveillant et applaudissant.