Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 09.djvu/503

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Madame Carbonel.

Nous avons une petite visite à faire à Puteaux… nous reviendrons dans quelques minutes…

On se lève.

Duplan. Très bien ! (À part.) Ils s’en vont !

Carbonel.

Ah ! j’oubliais… il y a dans le contrat une clause… que vous trouverez peut-être un peu dure… mais nous n’y tenons pas…

Duplan.

Moi non plus…

Madame Carbonel.

Et, cette fois, j’espère que rien ne s’opposera plus à nos projets…

Duplan.

Dame !… attendez le train de trois heures…

M. et Madame Carbonel.

Comment ?

Duplan.

Je veux dire le retour de Maurice… Tenez, passez par là… vous prendrez la petite porte du jardin… (À part.) Comme ça, ils ne se rencontreront pas avec les autres…

Carbonel, bas à Berthe.

Embrasse-le ! c’est encore le moment !

Berthe.

Monsieur Duplan…

Duplan, l’embrassant.

Chère enfant ! (À part.) Je n’ose pas me livrer !…. !

M. et Madame Carbonel et Berthe sortent par la gauche.