Page:Lacaussade - Poésies, t1, 1896.djvu/171

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II
Aux heures du silence et du soir embaumé,
Quand la rose des nuits ouvre au zéphyr sa feuille,
Ton souffle est plus suave, ô mon doux bien-aimé,
Que la senteur du chèvrefeuille.

I
Aux largesses du sort chacun rêve à son tour :
L’un aspire à la gloire, et l’autre à la fortune.
Mon ciel n’a qu’une étoile, et ma pensée est une,
Et c’est Phelly, ma blonde amour !

II
Que sont les biens du monde et tout l’or de la terre ?
La mouche au bleu corsage a plus de prix pour moi.
Oh ! mon bien le plus doux, ma gloire la plus chère,
C’est toi, mon bien-aimé, c’est toi !

Imité de Burns.


XVI

PHILIS LA BELLE


 
Des grands blés verts quand l’alouette
Montait vibrante dans l’azur,
Sur l’herbe où croit la violette,
Du printemps je buvais l’air pur.