Page:Laclos - De l’éducation des femmes, éd. Champion, 1903.djvu/121

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adore (Valmont satan, rival de Dieu). Quel délice d’être tour à tour l’objet et le vainqueur de ses remords ! Loin de moi l’idée de détruire les préjugés qui l’assiègent. Ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire. Qu’elle croie à la vertu, mais qu’elle me la sacrifie… qu’alors, si j’y consens, elle me dise : « Je t’adore ! »

Lettre VI.Valmont à la Merteuil.

« Après ces préparatifs, pendant que Victoire s’occupe des autres détails, je lis un chapitre du Sopha, une lettre d’Héloïse, et deux contes de La Fontaine, pour recorder les différent tons que je voulais prendre. »

Lettre X.La Merteuil à Valmont.

« Je suis indigné, je l’avoue, quand je songe que cet homme, sans raisonner, sans se donner la moindre peine, en suivant tout bêtement l’instinct de son cœur, trouve une félicité à laquelle je ne puis atteindre. Oh ! je la troublerai ! »

Lettre XV.Valmont à la Merteuil.

« J’avouerai ma faiblesse. Mes yeux se sont mouillés de larmes… J’ai été étonné du plaisir qu’on éprouve en faisant le bien… »

Lettre XXI.Valmont à la Merteuil.

Don Juan devenant tartuffe et charitable par intérêt.

Cet aveu prouve à la fois l’hypocrisie de Valmont, sa haine de la vertu, et, en même temps, un reste de sensi-