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c’est-à-dire l’onde excitée par le corps sonore dans l’espace de la libre aérienne indéfinie, s’est comme divisée en deux autres, qui, dans le temps ont été transportées, l’une à droite en et l’autre à gauche en conservant toujours la même étendue Pour connaître la vitesse de la propagation de ces pulsions secondaires, on n’a qu’à chercher celle des points et dont la position par rapport à est déterminée généralement par les équations

donc puisque représente ici les espaces parcourus par ces points dans le temps il est évident que leur mouvement sera uniforme et leur vitesse égale à et que cela aura lieu quelle qu’ait été la nature de la pulsion primitive. Il est inutile de nous arrêter à examiner la valeur de qui est

puisque cette expression, en substituant pour la quantité ou qui est sa valeur, devient la même que celle qu’on a trouvée ailleurs (LVI), et que M. Newton a déduite de sa théorie, comme on l’a déjà remarqué ci-dessus (1).

13. Ce serait ici le lieu de faire voir l’application de la formule générale que nous avons trouvée d’après les Principes de M. Newton dans le numéro cité ; mais cette formule étant entièrement semblable à celle que M. d’Alembert a donnée sur les vibrations des cordes, il est clair qu’en admettant les fonctions discontinues qui sont indispensables dans la matière dont il s’agit ici (4), on aura la même construction que nous avons donnée (7), et que, par conséquent, la théorie de la propagation du son qui en résultera ne sera point autre que celle qui vient d’être expliquée. Parla on prouvera aisément ce que l’on a avancé plus haut (1), que la vitesse de la propagation, selon cette théorie, est déterminée par la quantité qui divise dans les fonctions et

14. La manière dont nous venons de considérer la propagation du son