Page:Lahor - En Orient, 1907.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
164
QUATRAINS D’OMAR-KHEYAM




Comme l'aube écartait le rideau de la nuit,
Quelqu’un de la taverne a crié : Le temps fuit ;
Remplis ta coupe avec la liqueur de la vie,
Et sois ivre, avant l’heure où la source est tarie.



Épervier fou, laissant le séjour du mystère,
Mon âme avait voulu monter encor plus haut ;
Je n’ai point ici-bas trouvé ce qu’il lui faut.
Et rentre d’où je viens, mal content de la terre.