Page:Lallier - Angéline Guillou, 1930.djvu/137

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 139 —

— Attendez que j’enlève ma livrée de Sœur de Charité ; et puisque je retrouve mon Gabriel, Monsieur le Curé, nous attendons le renouvellement de votre permission ?

Les villageois qui n’avaient pas en connaissance de l’arrivée de Jacques n’en pouvaient croire leurs yeux ; et, comme ils étaient restés sous l’effet des histoires de revenants du père Comeau, ils crurent voir un esprit ; mais il les rassura en leur démontrant qu’il était bien là en chair et en os, en donnant un chaste baiser sur le beau et large front d’Angéline.