Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/186

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Avant d’exposer les preuves du fondement de ces diverses considérations, voyons d’abord quelle peut être l’idée générale que nous devons nous former de la nature et de la disposition des différentes parties du système nerveux.

Ce système, dans toute organisation animale où il se montre, offre une masse médullaire principale, soit divisée en parties séparées, soit rassemblée en une seule, sous quelque forme que ce soit, et des filets nerveux qui vont se rendre à cette masse.

Tous ces organes présentent, dans leur composition, trois sortes de substances de nature très-différente ; savoir :


1°. Une pulpe médullaire très-molle et d’une nature particulière ;

2°. Une enveloppe aponévrotique qui entoure la pulpe médullaire, fournit des gaines à ses prolongemens et à ses filets, même les plus grêles, et dont la nature et les propriétés ne sont pas les mêmes que celles de la pulpe qu’elle renferme ;

3°. Un fluide invisible et très-subtil, se mouvant dans la pulpe sans avoir besoin de cavité apparente, et qui y est retenu latéralement par la gaine qu’il ne sauroit traverser.


Telles sont les trois sortes de substances qui