Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 3.djvu/183

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Et moi, ce qui gravait ces nuits dans ma mémoire,
Ce n’était pas l’odeur du vent de ces climats,
Les astres, les cyprès, les flots d’or et de moire,
Les groupes de beautés jouant au pied des mâts ;

C’était ce front pensif, et ce regard sans flamme,
Plus profond que l’abîme, hélas ! et plus amer,
Et ce léger soupir qui soulevait une âme
Pure comme le ciel, grande comme la mer !