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jocelyn.

Et l’air que sa poitrine a déjà respiré,
Comme un parfum du cœur par mon âme aspiré.
Il semble qu’un contact avec ce que j’adore,
À cet être divin, moi, mortel, m’incorpore,
Et que de mon néant un regard de ses yeux
Pourrait, s’il le voulait, me soulever aux cieux.
Amour, dont les amants savent seuls le mystère,
Tu fais plus : ton regard met leur ciel sur la terre !