Cette page n’a pas encore été corrigée
C’est un souffle qu’amour agite,
Un soupir qui pleure en sortant ;
C’est un cœur ému qui palpite,
Une âme sans voix qu’on entend.
Plus on écoute et plus on rêve ;
En vain ce soupir n’a qu’un son,
L’oreille attend, devine, achève,
Et l’âme vibre à l’unisson.
Celui qu’un double charme attire
Entre l’ivresse et la langueur,
Écoute, hésite, et ne peut dire
Lequel est l’oiseau de son cœur !