Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/482

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Quand la lune est au ciel comme l’astre des rêves,
Que la mer balbutie en dormant sur ses grèves,
Que des voiles sans bruit glissent le long du bord,
Que l’aboiement des chiens s’affaiblit et s’endort,
Et que, sur les flancs noirs des montagnes voilées,
L’une après l’autre on voit les lampes étoilées
S’éteindre au souffle humain de maison en maison
Et laisser à la nuit la terre et l’horizon ;
Si par hasard je veille, et que du balcon sombre
Des étoiles du ciel je calcule le nombre,