Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/488

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Si tu cherches la paix et l’abri pour ton rêve,
Pourquoi bâtir ton nid si près du grand écueil ?
J’aime mieux la maison du pêcheur sur la grève.
Dont la vague en hurlant vient caresser le seuil ;

J’aime mieux la maison du pâtre sous la neige
D’une alpe qui blanchit sous un soleil levant.
Où Ton entend sonner le givre qui l’assiège,
Dont la solive craque et tremble aux coups du vent ;