Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 6.djvu/413

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tiens, et les domestiques arabes indispensables aux soins de nos chevaux de selle ; que nous n’entrerions pas dans la ville ; que nous nous bornerions à en faire le tour, en évitant le contact avec les habitants ; que dans le cas où, par accident ou autrement, ce contact aurait eu lieu, nous ne demanderions plus à rentrer au couvent, mais que nous retirerions nos effets et notre monde, et camperions dans les environs de Jérusalem. Ces conditions acceptées, et sans autre gage que notre parole et notre véracité, nous partîmes.