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M. Proudhon a voulu, vers la fin de ses deux volumes, faire une concession à ce public qu’il place en dehors des régions hautes et basses de la société. Il est à regretter que l’auteur de La Guerre, en confessant son culte de la force, se soit cru obligé de faire des réserves forcément insignifiantes, et qu’il ait, en parlant de la paix, commis une de ces petites hypocrisies qui déroutent les cœurs naïfs. La concession du reste n’existe que dans la forme, dans le fond elle est tout à fait illusoire. M. Proudhon admet qu’une trêve illimitée peut nous être accordée dans un temps prochain, mais il refuse de croire à une paix éternelle, qu’il considérerait comme le signe de l’immobilisme et l’indice de la déchéance sociale.

La voie de M. Proudhon paraît clairement tracée désormais. Son culte pour le droit du plus fort l’entraînera de contradiction en