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LE MANDARIN.

peau de l’avenir se lève, et il déploie les couleurs de l’espérance. L’amour de la liberté gagne les cœurs, et cet amour va devenir une religion. Bientôt les dieux nouveaux apparaîtront ! Le vieux monde chancelle, mais celui qui s’édifie apporte aux grands cœurs de nobles causes à défendre. C’est aujourd’hui seulement que les ruines s’écroulent ; tenons-nous prêts à déblayer le sol. L’art n’est point mort, Martial, puisque la patrie des arts renaît pour la troisième fois ! J’y vois poindre des lumières à tous les horizons. Courage, ami, je suis poète et j’espère !