Page:Lambert - Le Mandarin.pdf/29

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

16
LE MANDARIN.

souvent des effets que des causes ; les causes jettent l’esprit dans la voie de l’incertitude, les effets l’entraînent dans la voie de la vérité.


VI. — Lorsque la puissance suprême est donnée à l’homme, il gouverne son peuple comme la mère son nouveau-né ; il s’applique à deviner ses besoins, ses désirs et ses souffrances.


VII. — Il faut, pour acquérir la vertu, développer ses connaissances morales, ses facultés rationnelles et ses esprits vitaux.


VIII. — Et encore laisser la passion se produire dans une limite donnée. Si les facultés des trois ordres, rationnel, moral et vital, se développent à la fois, l’être alors entre dans la voie de sa destination qui est la voie du perfectionnement.


IX. — L’homme doit se faire une règle de conduite en tout conforme a sa nature et au