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VII

UN LIVRE


De sombres nuages s’entre-choquent ; l’eau ruisselle sur les toits ; les chevaux que le vent fouette passent rapides comme l’éclair au ciel. Pé-Kang, assis près de sa fenêtre, se plaît à voir les hommes et les femmes surpris par l’orage courir follement à la recherche d’un abri.

La pluie qui frappe à ses vitres l’amène insensiblement à songer au ciel bleu de la Chine : les ruisseaux de la rue lui rappellent les scintillantes cascades de ses jardins, et quelques